Raphaël Griffon

Au cours d’un voyage en Guyane, je fais la rencontre d’un orpailleur c’est la révélation. De retour en France, c’est décidé ! Je veux changer de métier et devenir joaillier. Électro-technicien à l’époque, je quitte tout pour retrouver de nouveau les bancs de l’école.

J’intègre l’école de Saumur pour 5 années d’études. C’est ainsi qu’au bout de 3 ans, mes diplômes en poche de bijoutier (fabrication de bijoux), de joaillier (mise en valeur des pierres) et de gemmologue (connaissance des gemmes), je rejoins l’atelier familial.

Je ne m’arrête pourtant pas aux murs de l’atelier car dès 1998, je pars à l’aventure, caméra au poing, avec une idée en tête : faire connaître le lien qui unit la matière et l’esprit, le faste et les facettes plus sombres de l’or. Ainsi, je sors mon premier film, mettant en lumière les orpailleurs au coeur de la forêt amazonienne : « Chercheurs d’or en Guyane Française ». Celui-ci sera le premier opus de mon parcours à la rencontre des hommes, du métal et des pierres.

Deux ans plus tard, nouveau départ sur le continent Africain cette fois-ci à la rencontre du diamant. Sous terre, une bougie à la main, des hommes creusent dans le secret espoir de dénicher un diamant exceptionnel qui leur apportera enfin la prospérité tant convoitée. De la Côte d’Ivoire à Anvers en passant par la Place Vendôme, ce documentaire retrace l’épopée extraordinaire de cette fabuleuse gemme intimement liée à celle des hommes qui la travaillent.

En 2008, nouveau départ en direction de Madagascar et de ses saphirs. Il y a quelques années, un gisement incroyable a été découvert dans un paisible village d’une centaine d’âmes : Ilakaka. En quelques mois, c’est la ruée… Là encore, je me mêle à la vie des chercheurs pour capter leur quotidien, leurs espérances et leur foi en l’avenir.

En 2012, après plus de 10 années en famille, mon père me transmet définitivement le flambeau. Véritable amoureux des pierres et passionné par mon métier, j’ai à cœur de transmettre mon savoir-faire dans chaque nouveau projet de réalisation. D’autres destinations lointaines sont aussi dans ma ligne de mire, pour faire connaître au plus grand nombre l’histoire des gemmes.